" Le premier amour supposait que l'éclair frappât alors qu'on était encore "à la maison"; que la métamorphose subie ensuite intervînt dans l'environnement le plus intime; que l'on se sentît dès lors comme un étranger dans la maison si familière jusqu'alors; que le monde des parents, des frères et soeurs et des mille instances de proximité et d'autorité ne disparût pas et continuât de fonctionner, même si la courbe de la vie, du moins celle du sentiment, était désormais définie comme une ellipse tendant vers un second point.
Le premier amour supposait que quelque chose d'étranger, l'étrangeté, fût pour la première fois plus proche que le proche."
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