jeudi 19 octobre 2017

TRANSPARENCES


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 A rebours des modes et des consécrations se tiennent quelques textes et leurs auteurs, oubliés ou mal connus, pas toujours réédités, pas toujours faciles à trouver, si ce n'est au terme d'une recherche obstinée. Obsédante parfois. 

L'image s'impose d'une peau de chagrin aussi, puisque, au fil des années, les (dé)goûts se précisent,  formant d'étranges concrétions  auxquelles on sait pouvoir soumettre sans craindre d'entame un regard tout à la fois inédit et familier. 

C'est une forme douce et réconfortante de satisfaction, la certitude qu'en parcourant certaines pages on en remontera - alors que temporalités et circonstances s'avèrent dissemblables  - des forces profondes, oui, tirées des profondeurs de la mémoire,  et écumées  au filtre de la relecture et de l'expérience, peut-être pour la dernière fois. 

Quelques-uns des livres ci -dessous ont cette puissance: leur constance. Leur force d'étonnement. Rares, précieux au-delà de toute démonstration - intimement. 

Les saisons, Maurice Pons
Requiem, Anna Akhmatova
Crépuscule d'automne, Julio Cortazar
Oeuvres poétiques, Alejandra Pizarnik
Laissez-moi ma solitude, Une représentation à l'asile, Anna Kavan
En bas, Leonora Carrington
Mes bibliothèques, V.Chalamov
Lettres aux amies ( Avec yamour, Emily, recueil paru chez José Corti), Emily Dickinson
Les fruits étranges et brillants de l'art, Virginia Woolf
Le magasin de jouets magique, Love, Le théâtre des perceptions, Les nuits au cirque, Angela Carter
Poèmes, Malcom Lowry
Les romans de Francesco Biamonti traduits par François Maspero
Le tigre-absence, Cristina Campo 
Vacances à maison blanche, Unica Zürn
Les sables de la mer,John Cowper Powys
Histoire d'une vie, Elias Canetti


Photographie: Y.Sevincli

 




 

lundi 16 janvier 2017

VICTOR SERGE / L'affaire Toulaev


" Tout le mal vient de ce que l'on pense, ou plutôt de ce qu'il y a en vous un être qui pense à votre insu puis tout à coup émet dans le silence du cerveau une petite phrase acide, insupportable, après laquelle on ne peut plus vivre comme auparavant. "

Victor Serge, L'affaire Toulaev,préface de Susan Sontag, Zones,  éditions La Découverte, Paris 2009. Par ici...