mardi 9 octobre 2012

KATE ZAMBRENO / Frances Farmer is my sister



"The pauses and gaps in a woman's writing. The shame and guilt from not writing."

Kate Zambreno, Frances Farmer is my sister, posted on 29.1.2010.

Les rencontres sont toujours inattendues comme des coups de foudre, elles vous frappent au coeur ou à la tête sans mise en garde, parfois seulement un signe,que l'on interprète à rebours...
Kate Zambreno, à une lettre près, porte le nom de ma meilleure amie quand j'avais l'âge où en avoir une était plus important que tout au monde... Kate Zambreno écrit des livres -pas encore traduits en français, des essais qui fouillent au-delà des représentations admises des  femmes en littérature, muses ou auteurs...
Elle s'exprime aussi longuement sur sa propre "venue à l'écriture", ses empêchements, ses tourments, l'inévitable Ã©gocentrisme de celle qui se constitue comme auteur ou encore les heures passées en thérapie à démêler l'inextricable...
Même si mon anglais ne me permet pas toujours de tout saisir de ce qu'elle me raconte, ses lectures croisent étrangement les miennes, d'Edith Wharton à Sylvia Plath, de Virginia Woolf à Fitzgerald, et ses préoccupations, aussi. 
Enfin, comme toute amie réelle ou fantasmée, elle est une passeuse, elle ouvre sur des "possibles". Je lui dois pour ma part la découverte d'Anne Carson, dont je reparlerai ici, lecture fracassante s'il en est, qui m'a propulsée, de la paisible campagne estivale où je languissais, sur les landes déchiquetées, en promenades  avec le fantôme d'Emily Brontë, aux côtés d'une autre en rupture d'amour...
...merci!

1 commentaire:

  1. à lire, l'interview de Kate Zambreno dans la Paris Review ce jour même...à l'adresse:

    theparisreview.org/blog/2012/10/22

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